Auteur : Dgidgi  

Enfin quelqu'un de poids pour prendre le contrepied aux Etats-Unis. Ça bouge aussi du côté français mais ça met du temps quand même à démarrer.

"Considéré comme l’un des plus grands humoristes des États-Unis, Dave Chappelle subit les foudres de la culture woke et des bien-pensants. Mais se tient comme un roc face aux délires virtuels de ces nouveaux censeurs."


Woke culture qui au départ voulait protéger les droits de toutes les minorités 'opprimées" aux USA mais qui a glissé vers la "cancel culture". "Ce terme, qu'on peut aussi nommer la culture de l'annulation, est un appel au boycott d'une personne, physique ou morale, après que cette dernière ait eu des propos, des actes jugés problématiques. Cela peut concerner des opinions racistes, sexistes ou encore à l'encontre des personnes LGBT. L'appel au boycott de JK Rowling après ses propos transphobes sur Twitter, par exemple, c'est ce qu'on appelle de la cancel culture.

Auteur : Dgidgi  

Le jeu de scrabble s'aligne sur la nouvelle sensibilité de notre monde

«Tarlouze», «nabot»… Le Scrabble interdit définitivement 62 mots «sensibles»
Dans la nouvelle édition de son dictionnaire, le jeu de société bannit des termes jugés offensants. Ce, afin de correspondre aux «nouvelles sensibilités de notre monde».

Va être bien fade et ennuyeux ce monde avec ses "nouvelles sensibilités"...

Taclons-nous et débattons, que diable.
Façon "je chie sur les twins poussifs et les cylindres à trous" !
Mais où sont les "droits de réponses" d'antan...

Et désolé pour les références culturelles du siècle dernier. Ce n'est pas pour exclure, mais c'est dans ma culture.

Auteur : Minana  

Rien ne nous empêche d’utiliser ces termes en cercle fermé
Marre de ces interdictions

Auteur : Dgidgi  

Ça c'est sûr, c'est réservé aux compétiteurs

Auteur : Dgidgi  

Et maintenant le wokisme dans la littérature ... française. On arrête pas le progrès Apparition du "sensitivity reader" pour un livre de la liste des Goncourt :

"D’abord, rappelons qu’un sensitivity reader ou «démineur éditorial», a pour charge de «désamorcer tout mot ou phrase, voire des scènes entières, qui pourraient poser problème aux lecteurs issus des minorités. Des mots ou phrases véhiculant des stéréotypes racistes, homophobes, handiphobes, grossophobes». En quelque sorte, il s’agit de censurer la parole d’un auteur.

Il est très rare dans le milieu éditorial français que des auteurs disent avoir fait appel à l’un de ces professionnels de l’indignation. Pourtant, il y a deux jours, Le Nouvel Attila, éditeur de Kevin Lambert, expliquait sur son compte Instagram que ledit auteur «a travaillé avec un sensitive reader pour encore une fois, coller au plus prêt de la réalité, être le plus juste possible»."