En avant-première, Lionel Martin dévoilera son nouvel album, je m'en régale d'avance, toujours au top Lionel
S’il commence le saxophone classiquement à l’école de musique à l’âge de 7 ans, les influences de Lionel Martin vont de Sidney Bechet à John Coltrane en passant par les Béruriers Noirs, groupe phare de la scène punk et alternative française des années 1980. Très vite, il préfère la pratique de l’improvisation.
Dans la fin des années 2010 encore, il joue aussi bien dans les festivals internationaux qu’au coin de la rue, dans laquelle il puise son énergie.
À cette époque, Steve Lacy et Louis Sclavis l'encouragent dans cette voie personnelle d'improvisation. Il joue à Cuba dans l’orchestre de Luc Le Masne, et s’affirme au sein du Trio Resistances. Il rencontre le saxophoniste américain George Garzone (en), avec qui il joue et enregistre au sein du Quintet Madness Tenors.
Il multiplie les expériences et les projets. Toutes ces années on a pu le voir jouer en solo ou duo avec vidéo, danse, poésie, performance d’une semaine perché dans un arbre pour le Rhino Jazz Festival. Il accompagne la poète Samira Negrouche, ou le slammeur Mehdi Kruger6. On le voit aussi dans une création du metteur en scène Laurent Fréchuret, Le projet Rimbaud7, avec le comédien Maxime Dambrin. On a pu l’entendre accompagner Patrick Chamoiseau, Emmanuel Merle…
Collectionneur de vinyles, Lionel Martin redécouvre les Stooges en tombant sur un exemplaire de Funhouse ; il crée le groupe Bunktilt qui jouera et enregistrera par la suite avec Steve Mackay, saxophoniste du groupe des Stooges.
Avec le groupe d'ethno-rock uKanDanZ, il enchaîne concerts et tournées dans le monde. À la suite du succès de ce dernier, il monte son propre label, Ouch ! Records (12 références de Jim Black, à Zézé Wolo (conteur Guinéen), en passant par Louis Sclavis, Mario Stantchev en solo, ou Steve Mackay des Stooges avec le groupe Bunktilt). Il crée l’orchestre O.S.L.O, synthèse live du label avec Louis Sclavis, le guitariste Damien Cluzel, le pianiste Mario Stantchev et Ramon Lopez.
Parallèlement, Lionel Martin travaille aussi sur des formes acoustiques avec l’accordéoniste Jean-François Baëz, ou Mario Stantchev avec qui il a enregistré Jazz before Jazz, relecture des œuvres du compositeur américain du XIXe siècle Louis Moreau Gottchalk, laquelle obtient le label « Choc » du magazine Classica, et est distinguée comme « Indispensable » par la magazine Jazz News. Avec le batteur Sangoma Everett, il a enregistré Revisiting Afrique, adaptation de l'album Afrique de Count Basie et Oliver Nelson paru en 1971.
Il rejoint et collabore au groupe de recherche PIND pour une histoire de la scène Punk.
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