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à 16H15
Avec la participation de Marwane Champ (violoncelle), Marie Le Normand (mezzosoprano), Michaël Seigle (violon) et Wilson Debain (danse).
Bonjour à vous qui découvrez distraitement ce bout de programme ! Ce qui va suivre n’est pas exactement une biographie mais plutôt des remerciements aux personnalités marquantes rencontrées au fil de mes études. C’est très émouvant d’arriver à la fin d’un chemin d’études musicales, parsemé de grands bonheurs, de belles rencontres, d’échecs et de chagrins, toujours inondé de musique. J’ai posé il y a seize ans mon premier doigt sur ce sentier pianistique accompagnée de Galina Soumm, qui m’a portée au Conservatoire de Montpellier avec Dominique Taouss. Ces deux femmes incroyables sont restées mes flambeaux et m’ont donné le courage de gravir quelques monts escarpés. A la faculté, c’est Michel Raynié qui me permis le premier de donner des concerts en sonate avec des professionnels. Puis vint le Conservatoire de Lyon, avec l’éclairage de Laetitia Bougnol, Chrystel Saussac et Alain Jacquon, la découverte de l’écriture (et le débouchage d’oreilles !) avec Cédric Granelle et la passion pour la musique de chambre apportée par le trio Rigoletto et notre cher professeur Yannick Callier. C’est à la Haute Ecole de Musique de Lausanne que j’appris à travailler grâce au très talentueux Jean-François Antonioli. En parallèle des études, Anne Morvan et Christophe Lazerges m’ont accordé leur confiance pour enseigner et accompagner au Conservatoire de Lyon et à Rymea, j’ai pu grâce à eux découvrir la richesse de ce métier que j’aime tant. Vint enfin le CNSMD de Lyon et les multiples rencontres, opportunités, apprentissages associés. Merci à tous les professeurs d’accompagnement à la tête desquels Florian Caroubi, faisant suite à David Selig. Une belle et riche équipe qui a fait preuve d’une grande souplesse cette année avec l’attente puis la venue au monde d’une petite fille. Merci aux professeurs du Master musique de chambre, particulièrement à Fabrice Bihan pour sa confiance et Dana Ciocarlie, le rayon de soleil de l’établissement ! Merci à ma formatrice accompagnatrice Valérie Louis-Moreau de m’avoir soutenue tout au long de la formation à l’enseignement. Merci à Anne-Cécile Nentwig d’avoir recueilli bienveillamment mes larmes brumeuses. Merci aux amis et musiciens incroyables que j’ai pu rencontrer, particulièrement Marwane Champ et Marie Le Normand avec qui j’ai la chance de partager la scène : elles déposent une douce et coquine lumière dans le coeur à chaque nouveau moment partagé. Merci aux régisseurs pour leur travail si utile, particulièrement Cédric Ravassard qui m’a suivie avec enthousiasme dans la folle aventure du spectacle ROUGE, le plus intense moment artistique qu’il m’ait été permis de vivre.
Immense merci à mon amoureux Michaël Seigle pour la beauté de ce que nous vivons, ainsi qu’à ma famille qui m’a toujours accompagnée et soutenue.
Le plus bel art est l’art de vivre !
Ce programme met en regard la rencontre amoureuse avec l’imaginaire de l’enfance et de la maternité.
Dans une première partie allemande, vous entendrez des variations pour violoncelle et piano que Beethoven a composées sur un air de La flûte enchantée durant lequel l’oiseleur Papageno exprime son désir insatiable d’amour : « Si nulle femme ne m'accorde l’amour, alors que les flammes me consument, mais qu'une femme me donne un baiser – je serai tout de suite guéri ! ». Le cycle Frauenliebe und leben de Schumann, faisant suite, exprime les différentes étapes d’une épopée amoureuse dans le contexte du début du XIXe siècle, à travers le regard d’une femme. La rencontre et l’amour explosif donnent place aux fiançailles, au mariage puis à la maternité. Le dernier lied nous apprend la mort de l’être aimé et la douleur que celle-ci provoque.
La deuxième partie, consacrée à la musique française, sera initiée par Tzigane de Ravel, qui convoque en moi l’image d’un amour fort et solaire entre deux êtres au caractère bien trempé. Elle sera suivie de pièces aux allures de faune musicale, extraites notamment des Histoires naturelles et du Bestiaire. Nous terminerons ce programme avec la mélodie Les Berceaux, référence au départ des marins bretons : « Le long du quai, les grands vaisseaux que la houle incline en silence ne prennent pas garde aux berceaux que la main des femmes balance ».
http://www.maudlebourdonnec.com
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GRATUIT SUR RESERVATION :
sur le site du CNSMD