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à 17H15

[Epreuves publiques]

 CHLOE FESNEAU

MASTER D'ALTO

• Kaija Saariaho : Vent Nocturne pour alto et électronique
  I. Sombres Miroirs
  II. Soupirs de l’Obscure
• Claude Debussy : Sonate pour flûte alto et harpe
  I. Pastorale
  II. Interlude
  III. Finale
• Camille Saint-Saëns : Transcription de la sonate pour basson et piano opus 168
  I. Allegro Moderato
  II. Allegro Scherzando
  III. Molto Adagio (to allegro moderato)

Avec la participation de Thibaud Marchal (piano), Shuyu Yang (flûte), Andrei Olaru (harpe), Elisabetta Costantino (éléctroacoutsique)

C’est à la suite d’une histoire d’amour que j’ai surtout commencé l’alto. Histoire d’amour pour l’instrument, histoire d’amour pour le répertoire, ou pour l’instrumentiste, à vous d’en décider. Mais c‘est jusqu‘alors la relation la plus longue de ma vie. Entrer au Conservatoire National de Musique et de Danse de Lyon m‘a permis notamment de rejoindre un quatuor, de partir au Canada pendant deux ans pour travailler avec Jutta Puchammer, et, tout aussi important, de rencontrer des musiciens incroyables parmi les étudiants, et que je peux maintenant appeler - ils sont au courant j’espère - de ”vrais” amis. Si je devais mettre un titre à ce récital, cela serait quelque chose comme : ”Tout sauf de l’alto”. En effet, ce programme permet à l’instrument de s’exprimer au travers de sonorités assez extrêmes, qui parfois peuvent ne plus tellement faire penser à un alto. Avec la pièce ”Vent Nocturne”, qui contient par exemple un second mouvement qui s’intitule ”Soupirs de l’Obscure”, l’alto peut devenir le prolongement des soupirs de la compositrice Kaija Saariaho, tantôt charnels, tantôt fragiles, proches des poussières d’étoiles.
La sonate de Claude Debussy en trois mouvements est quant à elle un voyage de couleurs qui permets de s’évader où bon vous semble. C’est avec plaisir que j’ai pu découvrir cette formation de musique de chambre au CNSMD, ainsi que ces deux musiciens avec lesquels j’ai tant aimé découvrir et travailler cette oeuvre. Pour finir, la sonate de Camille Saint-Saëns est à l’origine écrite pour basson, mais je l’espère pourra entrer de plus en plus dans le répertoire de l’alto...! Et maintenant le moment des remerciements.
Tout d’abord pour mes nombreux professeurs qui ont eu la patience de me supporter, et surtout ce duo de cette équipe du CNSMD de Lyon.
Je remercie donc John Stulz, qui entre autres a creusé mon gout pour la musique contemporaine. Je remercie également Fabrice Lamarre, assistant de cette classe d’alto, pour sa bonne humeur et cette lueur dans son regard toujours présente, même lorsque qu’il s'agit de parler des trois premiers accords du concerto de Stamitz, phrases sans doute répétées plus de mille six cents sept fois depuis le début de sa carrière... (private joke pour les altistes, navrés).
Je remercie également certains membres du personnel du conservatoire, en particulier : Julien de la cantine, Oumou du service ménage du 2ème étage, le “Chef” qui s’occupe de la surveillance à l’entrée, les régisseurs, et tous les autres membres qui permettent de faire fonctionner l’établissement.
Pour finir, je citerai pour la mémoire Christophe Desjardins et Laurent Verney.

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GRATUIT SUR RESERVATION :

sur le site du CNSMD