Pour sa 13ème édition, Tête d’Affiche présente la réalisatrice Jacqueline Audry qui fut la seule réalisatrice du cinéma français de l’après-guerre. Les historiens ne mentionnent que très rarement son nom quand ils ne l’oublient pas ! Pourtant, l’œuvre et le parcours de cette cinéaste est à redécouvrir tant ils sont singuliers au sein du cinéma français.

10 ans avant Agnès Varda, Jacqueline Audry réalise son premier film, la Pointe courte qui fut le départ d’une carrière foisonnante et audacieuse, où l’émancipation de la femme ainsi que son droit à disposer de son corps librement sera au cœur de son cinéma, avec des dialogues osés reflétant ainsi les tourments de toute une génération de femmes, faisant d’elle une pionnière du féminisme.

Le film Olivia réalisé en 1950 avec Edwige Feuillère, longtemps disparu des radars du cinéma hexagonal fut littéralement enterré par la nouvelle vague naissante. Restauré et réédité par le CNC en 2018, le 5ème long métrage de la réalisatrice mérite d’être de nouveau placé sous la lumière des projecteurs car il montre à quel point il fallait du courage et du culot pour parler des amours féminines et des incertitudes de l’identité sexuelle à cette époque.

Tête d’Affiche revient sur ce film dont la modernité saute encore aujourd’hui au visage. Ce cri du cœur lancé par l’une des héroïnes « Enfin, ici on est libre ! » résonne encore jusqu’à nous.

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Tête d'Affiche (bm-lyon.fr)

A partir de 14h40, nous entrerons dans la salle (enfin dès que c'est possible à partir de 14h40) pour être bien placés.