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Date : 28-08-2024 18:32:29
en effet :
"Dans la nuit du 23 au 24 août, le député LFI des Bouches-du-Rhône, Sébastien Delogu, a été arrêté par la police à Marseille, a révélé Le Canard Enchaîné dans son édition du mercredi 28 août. Ce soir-là, les forces de l'ordre, en patrouille autour des synagogues locales après un attentat à La Grande-Motte, ont remarqué « une Renault Mégane circulant à contresens sur une voie de bus ». Après avoir intercepté le véhicule, les policiers ont découvert que le conducteur était l'élu Sébastien Delogu. Il a été immédiatement « verbalisé » pour cette infraction.
Ou encore, le même jour :
"Stationnant « sur une route nationale de l'île » avec tous les feux de son véhicule « éteints », il a été percuté par une voiture venant de l'arrière. Lorsque la police est arrivée sur les lieux, les tests d'alcoolémie et de drogues ont été « négatifs » pour la conductrice de l'autre véhicule. Cependant, Jean-Hugues Ratenon, député LFI ,« à moitié endormi », a « refusé » de se soumettre à ces mêmes tests"
Et également
"Le 2 août dernier, l'habitante d'une rue de Caluire-et-Cuire contactait la police municipale. Elle signalait qu’un véhicule était stationné devant son garage depuis plus de 30 minutes, bloquant la sortie de sa propriété et gênant les piétons. Grâce aux caméras de vidéosurveillance installées devant la mairie, un agent constatait la situation et procédait à une verbalisation électronique.
Le propriétaire de ce même véhicule, Abdelkader Lahmar, député LFI, s'est présenté au poste de police municipale de Caluire pour obtenir l'annulation de son amende.
Conformément à la procédure, la secrétaire lui aurait expliqué que toute contestation doit passer par le procureur de la République via l’officier du ministère public (OMP), en suivant les instructions figurant au dos de l’avis de contravention. L’élu a haussé le ton, qualifiant la procédure de "malhonnête". Il a alors brandi sa carte de député en exigeant une rencontre avec l’agent responsable de la verbalisation.
« Vous savez, quand vous allez dans un commissariat, on ne veut pas parler avec vous. Et à la police municipale, c'est toujours le même problème, on est mal accueilli. À l'origine, ils sont à notre service, pas à leur service. Donc oui, je voulais leur rappeler en tant que député que tous les citoyens ont des droits"
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