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Date : 13-10-2025 12:57:31
Ce choix intervient dans un contexte politique tendu. À peine annoncée, sa nomination entraîne son exclusion du parti Les Républicains, au même titre que les autres élus du parti ayant intégré le gouvernement Lecornu II. La direction du parti a invoqué une rupture de ligne politique et un refus de participation à l’exécutif.
Le portefeuille confié à Vincent Jeanbrun renforce le paradoxe. Le ministère de la Ville et du Logement est directement chargé de la régulation de l’habitat, de l’urbanisme et des aides publiques au logement, un champ précisément au cœur des accusations portées contre lui.
La nomination paraît donc politiquement risquée, voire contre-productive, au moment où le gouvernement promet une politique de rigueur et de probité administrative.
Dans le débat public, deux principes s’affrontent : le respect de la présomption d’innocence et l’exemplarité attendue des membres du gouvernement.
D’un côté, Vincent Jeanbrun n’a pas été mis en examen ; il conserve donc le droit de participer à la vie publique.
De l’autre, la symbolique du ministère du Logement, pilier de la politique sociale, impose une exigence de transparence absolue.

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