|
3/108
Date : 19-02-2025 20:24:34
« Un club de perdants va-t-en-guerre » : le conseiller d’Orban se lâche contre Macron
Étant donné que la guerre en Ukraine est un conflit par procuration entre les États-Unis et la Russie, des négociations directes étaient inévitables.
En juillet 2024, après la première étape de sa mission de paix, Viktor Orban a averti dans son rapport que, si les puissances européennes continuaient à soutenir l'effort de guerre au lieu d'Ooeuvrer pour un cessez-le-feu, les pourparlers de paix se dérouleraient sans l'Europe ? exactement ce à quoi nous assistons aujourd'hui.
Bien que toutes les négociations comportent une part d'incertitude, rechercher la paix est toujours préférable à l'escalade du conflit.
Ces dernières années, les dirigeants européens ont fait beaucoup pour saper leur propre crédibilité ; pourtant, ils insistent maintenant pour avoir une place à la table des négociations.
Cela ne fonctionne pas ainsi. Ils se sont moqués du président Trump, ont ignoré les réalités sur le terrain et ont nui à leurs propres économies avec des sanctions inefficaces.
Maintenant que la réalité les rattrape, ils restent mal préparés. Leur réponse ? Une « réunion d'urgence », qui n'est rien d'autre qu'un rassemblement d'un club de perdants va-t-en-guerre.
L'issue de ces pourparlers de paix façonnera l'avenir de l'Ukraine sur la base des réalités géopolitiques, plutôt que des idéaux ou des aspirations. Si l'Europe avait développé plus tôt une stratégie de paix, elle aurait pu avoir un plus grand impact sur le règlement d'après-guerre.
Cependant, à ce stade, les décisions clés sont entre les mains des grandes puissances. La Hongrie reste attachée au dialogue ouvert et au maintien des canaux de communication. Mes préoccupations sont ailleurs. Après la guerre, chaque acteur majeur sécurisera ses intérêts dans le règlement d'après-guerre ? sauf l'Europe. Ce qui m'inquiète, c'est que l'Europe sera laissée à gérer une Ukraine dévastée, un pays qui pourrait devenir « l'Afghanistan de l'Europe ». L'adhésion de l'Ukraine à l'UE sera poussée et on s'attendra à ce que nous financions la reconstruction avec l'argent des contribuables hongrois ? ce à quoi je m'oppose.
|