Un Chef de service ayant atteint son niveau « d’incompétence » a été licencié et remplacé par un jeune fraîchement diplômé et ayant peu d’expérience.
Lors de la passation de consignes, le sortant confie trois enveloppes en guise de recommandations numérotées de 1 à 3 (à n’ouvrir qu’en cas d’absolue nécessité) !
Le Jeune prenant à bras le corps ses nouvelles fonctions depuis déjà deux mois, bute contre certaines réticences de ses collègues et ne trouve pas de parade !
Il se souvient des trois enveloppes et ouvre l’enveloppe n°1 où il est écrit de façon laconique : « Mets tout sur mon dos ».
Le Jeune commence à mettre sur le dos de son prédécesseur toutes les failles organisationnelles et ne cesse à tout bout de champ de critiquer la gestion antérieure, cause de tous les problèmes !
Deux autres mois sont passés et toujours rien de nouveau de la part de ce jeune en matière d’amélioration des conditions de travail.
Il reçoit un avertissement de la Direction pour apporter de nouvelles améliorations.
Il ouvre l’enveloppe n°2 dans laquelle il est recommandé de « Simuler une nouvelle réorganisation ».
Il fait valoir l’idée d’une refonte de l’organisation qui nécessitera au moins trois mois … Proposition acceptée !
Trois mois après … aucune amélioration !
Il ouvre l’enveloppe n°3 en espérant trouver la solution finale et là est écrit, … « Prépare trois enveloppes ».
L’action se passe dans une cour d’assises. Un homme comparait pour un double meurtre.
– Monsieur, vous êtes accusé d’avoir tué votre épouse à coups de marteau
Une voix se fait entendre dans le public : « Ah! Le Fumier va !»
– Vous êtes aussi accusé d’avoir sauvagement tué votre belle-mère à coups de marteau.
La même voix se fait entendre : «Le gros pourri ! Ah l’ordure !»
Le juge interrompt la lecture des charges et s’adresse à la personne qui exprime son dégoût :
– Monsieur, je peux comprendre que les actes commis vous répugnent et que vous exprimiez vos sentiments, mais vous êtes dans une cours d’assises et je vous demanderai donc par conséquent de respecter ce tribunal. A l’avenir, merci de réfréner vos émotions.
L’homme se lève et s’adresse au juge :
– Monsieur le juge. J’ai été le voisin de l’accusé pendant plus de 15 ans et à chaque fois que je suis allé le voir pour lui emprunter un marteau, cette ordure m’a toujours répondu qu’il n’en avait pas !
Dans la cour d’assise : le procureur s’adressant à l’accusé « Vous êtes poursuivi pour avoir sauvagement assassiné votre mère et votre père »
Un peu plus tard au cours des débats, lors de sa plaidoirie, l’ avocat s’adressant aux jurés pour demander leur clémence « n’oubliez pas que vous jugez un orphelin »