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Date : 04-09-2025 16:34:29
«Des agitateurs veulent empêcher les fêtes de village au nom d’un combat idéologique terrifiant»
Article de Tribune Collective • 4 h •
5 min de lecture S’il y a bien un sujet qui rassemble normalement les Français au-delà de leurs opinions, c’est bien la fête de village. Souvenirs heureux d’enfance ou de vacances, elles sont des moments où nos préoccupations quotidiennes s’effacent devant la joie simple des retrouvailles et du partage, où se mêlent toutes les générations et toutes les catégories sociales autour du banquet animé par les bénévoles, où les habitants, le maire et les visiteurs ne font plus qu’un dans la célébration de leur histoire ou de leur commune.
Et pourtant il s’en trouve encore pour détruire nos plus belles réalisations et nous interdire l’insouciance d’une soirée festive ou le bonheur d’une danse. Fallait-il s’étonner de voir ces chantres de l’aseptisation arriver ? Car l’extrême gauche, dans son rejet de la France, n’avait pas encore levé la main – et la plume – contre ceux qui permettent, bénévolement, la cohésion sociale. Ces agitateurs achèvent maintenant de signer leur mépris de nos territoires, de nos habitants, de notre histoire et nos traditions. En instrumentalisant plutôt qu’en fédérant, ils ne sauraient représenter la majorité de nos concitoyens et la vie de nos communes.
La polémique qui a surgi cet été contre l’association « Les plus belles fêtes de France », précisément quand les responsables de fêtes étaient trop occupés à organiser leurs événements pour réagir, nous a montré le visage de ceux qui souhaitent diviser plutôt que rassembler. Son crime ? L’association a su mettre en lumière une réalité trop longtemps ignorée : les fêtes de nos villages sont une composante à part entière de notre patrimoine et elles sont en danger. En donnant la parole à des organisateurs de fête dans toute la France, elle nous a rappelé que la fête est un atout majeur d’attractivité et de visibilité pour les communes et un moteur économique important, notamment en zone rurale. Surtout, elle a su entendre le cri de ces associations qui souffrent du manque de bénévoles en leur apportant une reconnaissance méritée au niveau national.
Quand le financement des fêtes repose à 61% sur des subventions publiques dans un contexte d’économies budgétaires, faut-il empêcher le don privé ? En pleine disette, qui croit encore que l’État doit assumer seul le patrimoine ? Encourageons plutôt le mécénat privé, le sponsoring, la philanthropie au service de la culture. Il est heureux de voir des initiatives comme « Les plus belles fêtes de France » venir soutenir ce qui nous rassemble.
Quand 70% des communes de 5. 000 à 50. 000 habitants désirent être accompagnées dans l’organisation de leur fête, faut-il empêcher l’engagement en faveur des territoires ? La France souffre suffisamment de clivages pour que nous laissions saccager le travail d’une association qui s’efforce de fédérer au-delà des querelles de partis et qui réjouit les premiers concernés. Car c’est bien d’un combat politique qu’il s’agit, et dans lequel les fêtes sont entraînées malgré elles. Un combat aux méthodes terrifiantes : incitation à la dénonciation, chantage financier, intimidations, insultes, blocages, etc. À l’aube d’une période politique intense, nous ne sacrifierons pas le peu de sujets consensuels qu’il nous reste sur l’autel de la calomnie et de la violence politique.
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Nous dénonçons donc le viol d’une cause juste à des fins de campagne électorale. Nous appelons chacun à se rappeler que la liberté de penser et celle d’entreprendre sont des piliers de notre démocratie. L’engagement des bénévoles ne peut être menacé par des pressions destructrices. Nous déplorons l’agitation de tous ceux qui font le jeu déplacé de la division. Nous avons heureusement encore des raisons d’espérer car plus de la moitié des communes qui n’organisent pas de fête seraient prêtes à en créer une, si elles bénéficiaient d’un soutien. Pour maintenir un esprit de cohésion et de convivialité dont notre pays a tant besoin, nous appelons les Français à prendre conscience de ce qui se joue ici. Nous avons besoin de bâtisseurs.
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))
, théoriquement , il n'a pas le droit de faire cela .
, une police attentive et responsable 
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