|
181/289
Date : 28-06-2025 22:31:18
"Si vous cherchez un condensé de tout ce que la gestion municipale peut produire de plus inefficace, voire franchement contre-productif, ne regardez pas plus loin que le 1er arrondissement de Lyon.
Ce petit laboratoire de la bien-pensance écolo-gauchiste, dirigé depuis 2020 par Yasmine Bouagga (Les Ecologistes), est devenu en quelques années un exemple parfait de ce que donne une gestion idéologique déconnectée du réel.
Le 1er, c’est un arrondissement qui a toujours eu ses tensions, son exubérance, son n'importe quoi, sa vie nocturne étrange. J’y ai moi-même passé des soirées, à l’époque, avec, je m'en rappelle encore, Romain Blachier aux platines, sans aucune blague.
Franchement ? Que des mauvais souvenirs. Ambiance poisseuse, regards menaçants, débordements systématiques. Et aujourd’hui, c’est pire : deux heures passées là-bas me vaudraient presque une prescription de psychologue. Ce n’est plus un lieu de sortie, c’est un test de résistance nerveuse.
Une agression avant minuit rue Romarin ? Cote à 1,20 sur Parions Sport. Le réel a dépassé la caricature.
Trafic de stupéfiants, nuisances nocturnes, rodéos urbains, squats violents : les témoignages affluent. Et la mairie ? Elle organise des marches exploratoires, convoque des “ateliers de co-construction” et rédige des chartes du vivre-ensemble. Pendant ce temps, les habitants investissent dans des barres de sécurité et des sprays au poivre. Le réel, lui, n’a pas de badge militant.
Une ZTL pour faire taire les moteurs, pas les problèmes
Dans ce désastre, une seule mesure semble avoir un effet (modeste mais notable) : la Zone à Trafic Limité. Elle a freiné — un peu — les rassemblements grotesques de la pègre rhônalpine sur les places du 1er, où on louait des berlines allemandes pour faire vrombir les moteurs et tourner en boucle sur fond de rap bas de gamme. Du tuning mafieux version centre-ville. Depuis la ZTL, c’est un peu plus calme, mais ne nous faisons pas d’illusions : les moteurs se sont tus, pas les trafics.
Des restaurants de qualité... à la fuite organisée
Sous l’ère Collomb, le quartier avait entamé une mue : de vrais restaurants, des établissements de qualité, une clientèle qui relevait un peu le niveau. Tout cela a été méthodiquement détricoté. Ces restaurateurs, fatigués de l’insécurité, des incivilités, du chaos logistique, ont plié bagage. Remplacés par quoi ? Des snacks, des kebabs, du tacos sauce fromagère low-cost pour clientèle infantile ou avinée. Résultat : une uniformisation par le bas, et la disparition de l’ambiance conviviale qui avait timidement émergé." LYON MAG
|