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Date : 03-09-2023 16:49:39
"Un scandale d'Etat": Périco Légasse fustige la menace économique et alimentaire du poulet ukrainien Article de Périco Légasse, avec Alexis Lalemant •5h
Nos poulets du dimanche et même nos poulets de la restauration collective et des cantines scolaires, des hôpitaux et des maisons de retraite, courrent-ils un grand danger?
Frôlons-nous même presque le scandale d'Etat? La question se pose clairement, alors que pour soutenir l'économie ukrainienne face à l'agression barbare de la Russie, la Commission européenne a décidé d'exonérer totalement de droits de douane et de volume d'exportation la volaille ukrainienne.
Pour faire simple : elle risque de rapidement inonder le marché français. Mais cette volaille ukrainienne est ultra industrielle, produite dans des conditions abominables.
On avait déjà de la concurrence en restauration collective, du poulet brésilien qui fait des ravages, et même un peu de certains pays européens comme la Pologne ou la Roumanie.
C'est désormais le poulet ukrainien qui arrive, celui-ci appartenant d'ailleurs uniquement à un groupe qui s'appelle MHP, qui est la propriété d'un oligarque qui s'appelle Yuri Cosic.
On ne parle pas ici de quelques volailles qui vont s'éparpiller sur tout le territoire européen...
Il y a en effet 25 000 tonnes de poulet ukrainien qui entre en Europe tous les mois!
Évidemment l'autre intérêt du poulet ukrainien consiste en son prix : de 2 à 4 fois moins cher!
De plus, un autre problème se pose quant à l'étiquettage annonçant la provenance du poulet.
En effet, il y a des pays européens qui importent du poulet ukrainien où il suffit qu'une transformation sur le produit, genre une cuisson ou un assaisonnement, soit effectuée pour que le produit prenne la nationalité du pays qu'il l'importe en dernier.
Concrètement, il est possible d'avoir du poulet ukrainien qui a juste été emballé en Pologne, en Roumanie et qui arrive ensuite sur le marché français avec le mot poulet roumain ou poulet polonais, à l'image du scandale sur les lasagnes à la viande de cheval.
En effet, la Commission européenne ne veut pas qu'il y ait une traçabilité sur les produits transformés avec de la viande venant de l'étranger pour ne pas casser le libre échange.
C'est un concept absolument inadmissible, mais c'est comme ça.
CONTINUONS A ADULER L EUROPE ET UVDL
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