Dans la littérature, les auteurs tentent de définir les situations dans lesquelles la sensibilité ou la spécificité sont à privilégier :
On privilégie la sensibilité d’un test quand [3]:
Le but de la démarche diagnostique est d’exclure la maladie.
La maladie est d’autant plus curable que le traitement est plus précoce.
Un résultat faussement positif n’a pas de conséquence sérieuse.
La maladie est rare et l'on se trouve dans une situation de dépistage.
On privilégie la spécificité quand :
Le but de la démarche diagnostique est d’affirmer ou de confirmer le diagnostic.
Le risque d’un résultat faussement positif est grave et n’est pas acceptable.
La maladie est incurable.
La réalité est plus complexe dans ce choix de privilégier sensibilité ou spécificité.
L’augmentation de la sensibilité ne peut pas se faire sans tenir compte du « coût » de diminution simultanée de la spécificité.
Le choix de privilégier l’un ou l’autre doit se faire en tenant compte des conséquences de ce choix.
Ainsi, par exemple, choisir un test très sensible mais peu spécifique, donc avec un nombre de faux positifs important, n’est acceptable que si la confirmation diagnostique par un autre test peut se faire sans surcoûts ou risques démesurés pour le patient.
source
Sensibilité et spécificité d’un test diagnostique
Sandrine Charpentier Commission Recherche SFMU 2015
Dans la littérature, les auteurs tentent de définir les situations dans lesquelles la sensibilité ou la spécificité sont à privilégier :
On privilégie la sensibilité d’un test quand :
Le but de la démarche diagnostique est d’exclure la maladie.
La maladie est d’autant plus curable que le traitement est plus précoce.
Un résultat faussement positif n’a pas de conséquence sérieuse.
La maladie est rare et l'on se trouve dans une situation de dépistage.
On privilégie la spécificité quand :
Le but de la démarche diagnostique est d’affirmer ou de confirmer le diagnostic.
Le risque d’un résultat faussement positif est grave et n’est pas acceptable.
La maladie est incurable.
La réalité est plus complexe dans ce choix de privilégier sensibilité ou spécificité.
L’augmentation de la sensibilité ne peut pas se faire sans tenir compte du « coût » de diminution simultanée de la spécificité.
Le choix de privilégier l’un ou l’autre doit se faire en tenant compte des conséquences de ce choix.
Ainsi, par exemple, choisir un test très sensible mais peu spécifique, donc avec un nombre de faux positifs important, n’est acceptable que si la confirmation diagnostique par un autre test peut se faire sans surcoûts ou risques démesurés pour le patient.
source
Sensibilité et spécificité d’un test diagnostique
Sandrine Charpentier Commission Recherche SFMU 2015