GWENDOLINE
Coldwave, synthwave, post punk.
Ces deux bretons nous parlent de cette jeunesse dont les médias ne parlent jamais. Ces 90% qui ne défraient jamais la chronique. Le fait est que 100% de nos jeunes sont issus d'une génération déZenchantée. Forcément, les paroles sont à l'image de la réalité : sombres et désabusées. Mais Gwendoline s'en tape !
La musique de Gwendoline en a rien à foutre. Elle a pas de projet. Elle tente rien, ils le répètent à qui veut l’entendre, faut juste écouter. Chacun entendra ce qu’il veut dans "C’est à moi, ça", dernier album des deux brestois signés chez Born Bad. D’aucuns voudraient qu’ils soient Joy Division, Noir Boy George, Bruit noir, Ventre de biche, les Bérus. Voudraient que leur wave soit cold, shlag, dark...mais c’est pas leur problème. Les malentendus peuvent tuer dans ce métier, par pitié laissons ces deux-là tranquilles.
Il y a des chansons qui se laissent chanter, parce qu’il y a de la place pour nous dedans. Gwendoline calcule rien, si ça braille simple comme au foot, c’est pas pour remplir des stades, c’est parce que c’est venu comme ça. Alors on gueule que nous aussi, on veut les 'retrouver au PMU à huit heures du matin, pour partir en retraite en mobylette, avec tous les copains'. Leur hymne passé, tiré de "Après c’est gobelet", a quelques cousins dans l’album, notamment Rock 2000 ou Pinata. C’est peut-être moins élaboré que l’an 01 comme révolution, mais ça fera l’affaire pour Pierre Barrett et Mickaël Olivette, deux paumés magnifiques pour qui 'la fin du monde a commencé quand ils sont nés'.
Pour les billets (21.00€) :
http://marchegare.fr/agenda/gwendoline