L’allégorie gravée témoigne au 16e siècle d’une large prédominance des figures féminines dans la représentation du vice – et aussi des vertus. En atteste notamment la série des Sept vices de Heinrich Aldegrever (1502-1555) que possède la collection d’estampes de la Bibliothèque de Lyon. Non content d’associer la femme au vice, l'artiste met en scène la plupart de ses figures juchées sur des bêtes sauvages. Nous explorerons les différentes facettes de cette personnification du vice et par ailleurs cette prédilection pour le corps féminin pour des motifs assurément licencieux.