Après le Festival LUMIERE 2021
L'Institut LUMIERE nous propose un
BEST-OFF
Ce soir
LA GRANDE BELLEZZA
de
2013
Ce 7éme long métrage permet à Sorrentino de refaire un film chez lui, en Italie.
Après deux années d’errance à l’internationale qui lui ont permis notamment de tourner This must be the place avec Sean Penn. Il pensait alors entretenir sa paresse avec un travail qui lui permettrait de rentrer chez lui tout les soirs. Finalement, après 12 semaines de tournages, de son propre aveu La Grande Bellezza « a été un film épuisant, bien que passionnant à faire ».
Jep Gambardella est un critique d’art vieillissant au charme irrésistible, réputé surtout pour son unique roman L’Appareil Humain.
Sur sa terrasse surplombant le Colisée, toute une foule est venu fêter ses 65 ans. Ça danse, ça boit, ça hurle mais surtout ça ne soucis de rien. Sauf qu’à l’aube de cette année supplémentaire, Jep a une révélation : il ne veux plus perdre son temps pour les choses qui ne lui plaisent pas. C’est ainsi que commence La Grande Bellezza. De ce postulat, le critique misanthrope et cynique va être empreint d’une mission quasi vitale : à la recherche de la grande beauté, il va vouloir se remettre à écrire… C’est dans cette quête spirituelle qu’il retrouvera (ou pas) goût à la vie.
Excepté l’Italie, qui lui réserve un accueil critique plutôt froid, le succès à l’international est rapide. « Paolo Sorrentino passe insensiblement, irréversiblement, de la démesure à la retenue », selon Télérama ; Le Monde le proclame « cousin romain de Gatsby Le Magnifique » ; quant à Paris Match il trouve que le « film est ambitieux ». Reparti bredouille du festival de Cannes 2013, La Grande bellezza se console avec l’Oscar du meilleur film étranger. Le dernier film Italien à recevoir le précieux trophée était La Vie est belle (de Roberto Begnigni) en 1999.
21