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Sortie n° 7585421, créée le 18 03 2022
La régle du jeu (cycle années 30)
Sortie associée au groupe :
Les cinéphiles associés
Sponsor
Organisateur
Date de la sortie
Heure de début
Vendredi 20 Mai 2022

Inscriptions & désinscriptions jusqu'à :
L'heure de la sortie
18:00
Descriptif de la sortie

 

 

A l'institut Lumière :

 

 

 

Jean Renoir, Julien Duvivier,Marcel Carné, Jean Grémillon
Quatre maîtres du cinéma français des années 1930 *

 

 

 

 

La Règle du jeu de Jean Renoir

 

Ve 20/05 à 18h30 (présenté par Fabrice
Calzettoni)


(1939, 1h46, N&B)


Partie de chasse chez le Marquis de La Chesnaye: l’aviateur
Jurieu, flanqué de son ami Octave, est amoureux de la
marquise ; Lisette, la femme du garde-champêtre n’est
pas insensible au charme d’un domestique. Le chassé-
croisé amoureux va devenir tragédie... D’une liberté folle
et d’une grande tenue littéraire (des échos de Musset,
Marivaux, Rostand), voici les derniers feux d’un monde
qui, selon l’expression de Renoir, « danse sur un volcan » :
la comédie mondaine se pare des angoisses du printemps
1939. Boudé à sa sortie, le film est aujourd’hui justement
révéré. Avec Marcel Dalio, et un Carette savoureux, comme
à son habitude.

 

 

POUR RESERVER

 

https://billetterie.institut-lumiere.org/la-regle-du-jeu-loisirs-institut-lumiere-salle-1-lyon-20-mai-2022-css5-institutlumiere-pg101-ri8738393.html

 

 

 

* C' est une décennie mouvementée,
qui débute dans les crachotements
des haut-parleurs d’une technique
révolutionnaire – le cinéma parlant
– et qui s’achève dans le bruit glaçant des
bottes – une débâcle et un pays sous le joug.
Entre les deux, une nation et une industrie
traversées par des inquiétudes économiques
(les conséquences de la crise de 1929), des
aventures collectives enthousiasmantes (le
Front populaire, au pouvoir en 1936) puis une
ombre de plus en plus menaçante, qui peu à
peu recouvre le monde : le nazisme. Le cinéma
français n’échappe pas à l’esprit du temps : la
faillite de Bernard Natan, producteur d’une
trentaine de films à la tête de Pathé-Natan (dont
La Petite Lise, présenté dans ce programme) est
l’occasion d’une terrible cabale antisémite qui
l’enverra en prison (et plus tard à Auschwitz).
Entre 1930 et 1939, le cinéma français produit
en moyenne environ 120 films par an, et la
fréquentation passe par exemple de 230
millions en 1931 à 450 millions en 1938. Il y a,
bien sûr, pléthore de paresseuses adaptations
de pièces de boulevard, puisque les comédiens,
désormais, parlent. Et aussi d’innombrables
pochades : le comique troupier, par exemple,
fait recette. Mais la décennie marque surtout
l’épanouissement exceptionnel d’une multitude
de talents. Des réalisateurs : pour n’en citer
que quelques-uns, Jean Renoir, Julien Duvivier,
Marcel Carné, Jean Grémillon, aujourd’hui
célébrés, mais aussi René Clair, Henri Decoin,
Sacha Guitry, Marcel Pagnol ou le météore
Jean Vigo ; des scénaristes : Jacques Prévert,
Charles Spaak, Henri Jeanson, Jean Aurenche,
etc. ; des interprètes d’exception : Arletty,
Françoise Rosay, Viviane Romance, Mireille
Balin, chez les dames ; Raimu, Harry Baur, Louis
Jouvet, Michel Simon, Carette, Robert Le Vigan
chez les messieurs. Sans compter l’avènement
de Jean Gabin, qui finit la décennie en star
internationale – et que l’on verra dans neuf
des vingt-huit films ici présentés.
Cette conjonction de talents fait dire à Jacques
Lourcelles (dans son Dictionnaire du cinéma),
que « durant cette époque, la plus riche de
son histoire, le cinéma français se trouve
constamment au cœur et même à l’avant-
garde des principales recherches esthétiques
mondiales. » À la fin des années 30, ajoute-t-il,
« il fut peut-être le premier du monde ».
Les quatre cinéastes dont les films sont
présentés dans ce programme ont chacun leur
identité, leur style: Marcel Carné, avec l’aide de
Jacques Prévert, reconstruit le réel pour mieux
le saisir ; Julien Duvivier met sa formidable
puissance visuelle et narrative au service de
sa noire vision du monde ; Jean Grémillon,
le plus marqué par les aléas de production,
traque la réalité sous le romanesque ; et Jean
Renoir touche à tout, fidèle à la théorie du
bouchon de son père (« il faut se laisser aller
dans la vie comme un bouchon dans le cours
d’un ruisseau ») : tantôt compagnon de route
du PCF, tantôt produit par des Russes blancs
(Les Bas-fonds), réinventant Zola et captant
finalement la sarabande tragique de l’époque.
Car tous sont rattrapés, consciemment ou pas,
par la « montée des périls ». Comme le note
l’historien et critique Jean-Pierre Jeancolas
dans 15 ans d’années trente : « La France
déprime. Elle s’angoisse, elle se cogne à une
réalité de plus en plus pressante, la guerre.
La guerre encore. Elle ne veut pas la voir en
face. Elle tente d’exorciser les menaces par un
sacrifice. Elle tue Jean Gabin. Plusieurs fois. (...)
Ce n’est certes pas à chaque fois le même film,
mais c’est la même désespérance, la même
conscience de l’inutilité tragique de la volonté.»
Ou, comme le dit joliment Jean Gabin dans
Le Quai des brumes : « Ah là là ! Tout ça, c’est
toujours pareil, tiens, va, vacherie, vacherie et
compagnie... »
Une rétrospective dédiée à la mémoire de
Bertrand Tavernier

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