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Sortie n° 7261441, créée le 23 04 2021
Le studio 54
Sponsor
Organisateur
Date de la sortie
Heure de début
Vendredi 23 Avril 2021

Inscriptions & désinscriptions jusqu'à :
L'heure de la sortie
22:30
Descriptif de la sortie
Sortie gratuite 

  De la drogue, des people, du sexe sans sida, du disco : il fallait bien ça pour faire oublier la guerre du Vietnam aux milliers de clients, célèbres ou pas, qui se pressaient à la porte du Studio 54, incroyable lieu de fête hédoniste à New York.

 

 

Le club ouvre ses portes le 22 avril 1977 à 22 heures précises sur la 54e Rue à New York, dans une ancienne salle d’opéra (la Gallo Opera House, construite en 1927) que la chaîne CBS avait transformée en studio de télévision au début des années 40. Devant l’entrée, le frétillant Steve Rubell, 33 ans, l’un des deux propriétaires du lieu (l’autre étant Ian Schrager, 31 ans, petit génie de l’immobilier et du business qui vient au club le jour pour gérer les affaires courantes mais ne reste pas la nuit).

 

A la porte du Studio 54, Rubell donne le ton. Son unique critère est la beauté. Il est capable d’empêcher Frank Sinatra et Warren Beatty d’entrer pour laisser passer des jeunes gens inconnus qu’il juge diablement plus sexy. Il est aussi capable, pour faire le buzz autour de son club, de le laisser tourner à vide pendant quelques heures pour créer devant la porte une effervescence dont tout le monde parlera le lendemain – surtout ceux qui ne sont pas parvenus à entrer.

 

L’endroit est immense. Le décor assez classique, qui fut celui d’une salle d’opéra, contraste avec le déluge d’effets stroboscopiques que Rubell a mis en place. Au bar, les serveurs sont torse poil. Les danseurs s’épuisent sous la boule à facettes pendant que les pelles se roulent sur les banquettes installées tout autour. Le Quaalude, la coke et le MDMA se trouvent en deux minutes, parfois même au bar. Des filles dansent seins nus, on fait l’amour aux toilettes ou au balcon, que certains décrivent comme un véritable lupanar. Le sida n’existe pas encore, le sexe se pratique sans limite au Studio 54. Certains soirs, Rubell envoie sur la piste de danse des éphèbes habillés en légionnaires romains ou de très jeunes gens qu’il a déguisés en chérubins.

 

 

Les stars trouvent leur place dans ce dispositif dingue, au milieu des clients de la boîte. La liste des people qui ont foulé le sol du Studio 54 est certainement la plus impressionnante qui existera jamais. Pour les recevoir, Rubell a également créé une salle au sous-sol où ils peuvent se retrouver à l’écart de la foule. En mai 1977, quelques mois après l’ouverture, Rubell et Schrager réalisent un joli coup médiatique. Pour l’anniversaire de Bianca Jagger, la femme de Mick, qui traîne régulièrement au Studio en compagnie des autres Rolling Stones, ils louent un cheval blanc que la sublime Bianca chevauche au milieu de la piste. La photo fait le tour des médias et rend le club incontournable.

 

En décembre 1978, Rubell déclare à la presse que le Studio 54 a réalisé lors de sa première année d’exploitation un bénéfice de 7 millions de dollars, ajoutant assez maladroitement que “seule la mafia a réussi à faire plus d’argent”. Il n’en faut pas davantage pour attirer l’attention des autorités. Le 14 décembre 1978, la Drug Enforcement Authority déboule au Studio 54 et découvre un million de dollars en cash caché dans les murs et une liste de célébrités avec leur drogue favorite. Rubell et Schrager sont entendus par la police et condamnés à une amende de 2,5 millions de dollars. Mais l’établissement ne ferme pas ses portes.

 

Au début de l’année 1980, les autorités portent un nouveau coup. La police obtient finalement la fermeture administrative du club pour fraude fiscale (Rubell avait pour habitude de vider les caisses au milieu de la soirée afin de faire disparaître les bénéfices imposables et de payer les dealers en cash). Rubell et Schrager sont condamnés à treize mois de prison.

Juste avant la fermeture, le 4 février 1980, Steve Rubell décide de donner une fête qui sonne comme un hallali (et qui pour beaucoup marque la fin réelle du Studio 54). La soirée porte le nom de “The End of Modern-Day Gomorrah”. On y croise Diana Ross, Jack Nicholson, Richard Gere ou Sylvester Stallone.

 

Le club rouvrira à la sortie de prison des deux propriétaires, sans pour autant retrouver l’insouciance et la furie de ses débuts. Le disco, lui aussi, est sur le déclin, supplanté par la pop synthétique. Le Studio 54 ferme définitivement ses portes en 1986. Rubell et Schrager ouvriront par la suite un nouveau club sur Madison Avenue, le Palladium, sans y retrouver le succès qui fut celui du Studio 54. Ian Schrager est aujourd’hui propriétaire de plusieurs hôtels à travers le monde. Steve Rubell est mort en 1989 des suites du sida à l’âge de 45 ans, emportant avec lui l’esprit hédoniste du Studio 54 et tout un pan de l’âge d’or du disco.

Pierre Siankowski

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=Qgob2BUPgUw

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