Forte d’une carrière au Japon qui, après avoir étudié avec de grands maîtres du koto (la “harpe japonaise”), l’a vue embrasser un destin de soliste et de compositrice de premier plan, Mieko Miyazaki est une musicienne presque anonyme lorsqu’elle s’installe en France en 2005. Contre toute attente, sa carrière va pourtant prendre alors une dimension mondiale. Se produisant régulièrement en solo, elle collabore aussi à de très nombreux projets avec des figures du jazz comme Nguyên Lê, Michel Benita ou Dominique Cravic, la célèbre danseuse de butô Carlotta Ikeda, les voix corses de Voce Ventu, ou encore de orchestres et ensembles de chambre. Après 17 ans de recherche et de réflexion, cette passeuse-née réalise aussi en 2020 et en première mondiale la transcription pour koto solo des Variations Goldberg de Bach. C’est cet éclectisme à la fois éclairé, passionné et raisonné que Mieko Miyazaki va refléter dans ces trois récitals en solo au Péristyle, où s’entremêleront instrumentaux et mélodies chantées, compositions originales, traditionnels et transcriptions.