Les ateliers Frappaz sont un CNAR, c'est à dire un Centre National des Arts de la Rue, le CNAR de notre Métropole
A ce titre, si vous ne les connaissez pas (vous loupez quelque chose), ils font tout ce qu'ils peuvent (beaucoup en fait) pour les arts de la rue, et en l'occurrence ils organisent à Villeurbanne, le festival des Invites tous les deux ans et la troupe villeurbannaise faisant partie du défilé de la biennale de la danse.
Ils accueillent aussi régulièrement des compagnies en résidence afin qu'elles travaillent leurs spectacles et avant de repartir, ces compagnies montrent gratuitement où elles en sont dans leur spectacle en cours lors d'une sortie d'ateliers, sorties d'ateliers à l'issue desquelles les ateliers offrent toujours le verre de l'amitié
rv 14h pour spectacle annoncé à 14h30
Pour la 4ème année, les Ateliers Frappaz s’associent au Festival Sens Interdit pour présenter deux spectacle dans l’espace public. Initié en 2009 et construit autour des problématiques de mémoires, d’identités et de résistances, le Festival Sens Interdits ouvre une fenêtre sur le monde. Il invite des artistes dont la démarche singulière les conduit à affronter passé et présent au moyen de l’arme la plus artisanale qui soit, le théâtre.
Ce que j’appelle oubli
Il s’agit avant tout de raconter un fait divers survenu à Lyon en 2009 : un jeune homme de 25 ans se saisit d’une canette de bière au Carrefour de la Part-Dieu, et il la boit. Les vigiles le repèrent et l’emmènent dans un bureau d’où il ne ressortira jamais, mort asphyxié sous « 330 kilos d’indifférence et de mépris », selon la procureure en charge du dossier.
Bien avant le soulèvement mondial lié à la mort de George Floyd en mars 2020, l’histoire de Mickaël Blaise dit la brutalité d’un monde gangrené par l’injustice et la discrimination. Christophe Lafargue partage ce récit d’un seul souffle grâce à un texte de Laurent Mauvignier qui ne comporte ni point ni majuscule. De manière brute et précise, dans l’espace public, le spectateur assiste au déroulement de cette histoire qui s’amplifie et court les rues comme une rumeur urbaine, portée par un récitant fantôme qui semble à la fois observateur et proche de la victime.
Texte Laurent Mauvignier
Mise en scène Christophe « Garniouze » Lafargue & Judith Thiébaut
Avec François Boutibou, Christophe « Garniouze » Lafargue, Olivier « Rital » Magni Création sonore et musique François Boutibou & Augustin Barrios Régisseur général Olivier « Rital » Magni Accessoirisation Marc Ménager Machinerie Morgan Nicolas Peinture Bébert Charpeill
Production & diffusion Mathilde Corbière et Anna Delpy Production déléguée Les Thérèses Avec le soutien du Ministère de la Culture (Direction Générale de la Création Artistique et Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Occitanie), de la Région Occitanie, du Département de la Haute-Garonne, de la Ville de Toulouse.
Evènement gratuit, ouvert à tous et toutes, tout le monde est bienvenu sans réservation, dans la limite des places disponibles
un verre, avec ou sans alcool, est offert à tout le monde à l'issue du spectacle, moment pendant lequel chacun, chacune peut échanger avec les artistes si envie, et sinon, entre nous
Liste des inscrits (9/12 reste 3)
Liste d'attente 
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