Deux jeunes prodiges touchés par la grâce, suspendus entre standards et originaux, jazz et pop : âmes sensibles, ne surtout pas s’abstenir.
La vie peut être cruelle aux enfants prodiges, dont la précocité se mue parfois en fardeau, voire en malédiction. On s’est donc presque inquiété pour Antoine Boyer quand, avec ses airs d’oisillon-lyre tombé du nid, il nous est apparu il y a dix ans en guitariste pré-ado déjà souverain. Héritier des traditions manouches, classiques, jazz, brésiliennes ou pop, il mettait ses mains véloces et son tempérament caméléon au seul service d’une musicalité et d’un toucher confondants. Les années ont passé. Boyer est toujours jeune et inspiré, et son ciel toujours aussi lumineux : on avait tort de s’inquiéter. Pour preuve ce duo avec sa compagne, l’harmoniciste Yeore Kim, autre jeunesse auréolée de génie avec laquelle il convole en justes noces musicales dans un audacieux album commun, Tangram, comme en relisant amoureusement des standards de jazz ou de pop (des Beatles à Radiohead). Ce couple-là a, comme on dit, tout pour lui. Et sa grandeur est de partager ce tout avec nous.
Avec :
Antoine Boyer – guitares, Yeore Kim – harmonica
Ouverture dès 18h
1er set 19h
2e set 20h15
3e set 22h
Découvrez la carte : https://www.opera-lyon.com/.../peristyle_cartes_ete-web.pdf