La Galerie Estades
expose des oeuvres du peintre
Jean FUSARO
J'aime énormément la touche mouvante et colorée de cet artiste
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voici quelques mots de sa biographie
Jean Fusaro est né à Marseille en 1925
Il a passé sa jeunesse à la Croix-Rousse et vit toujours à Lyon.
Ses parents aimaient beaucoup le théâtre, les concerts et l’opéra. Ils emmenaient leurs fils visiter les musées lyonnais tous les dimanches après-midi. Jean Fusaro a fait ses études aux Beaux-Arts de Lyon de 1941 à 1946,
il y côtoie entre autres André Cottavoz et Jacques Truphémus.
En 1948 il participe à sa première exposition à la Chapelle du Lycée Ampère à Lyon avec le groupe Sanziste formé avec ses amis André Cottavoz, James Bansac, Jacques Truphémus et Pierre Coquet.
Le Sanzisme, entre figuratif et abstrait, voulait décloisonner l’art traditionnel en rejetant en bloc l’impressionnisme, le fauvisme et le cubisme (d’où son appellation provocatrice « sans-isme »).
Jean Fusaro a mené durant les premières années un combat actif pour la nouvelle peinture figurative française.
Peu à peu sa notoriété s’accroît, il reçoit de nombreux prix, et il prend une place importante dans ce qu’on a appelé « L’Ecole de Lyon » aux côtés, notamment, d’André Cottavoz et de Jean Couty.
Il reçoit le prix Fénéon en 1953 et le prix de la ville de Marseille en 1957.
Depuis la fin des années 1990, Jean Fusaro est exposé en permanence sur les 4 sites de la Galerie Estades, à Paris, Lyon, Toulon, et Baden-Baden (Allemagne). Son style aérien aux couleurs douces à peine effleurées plaît beaucoup au Japon, où ses œuvres sont régulièrement exposées depuis les années 1970.
Artiste à la renommée internationale, ses tableaux ont été présentés dans différents pays : en Suisse, au Luxembourg, en Angleterre, et aux Etats-Unis.
De 1990 à 2010 il s’est également consacré aux peintures murales monumentales, notamment en réalisant les 19 toiles de l’Eglise Saint-Jacques-des-Arrêts dans le Diocèse de Lyon.
Sa touche fait penser à Raoul Dufy ou Pierre Bonnard.
Il situe des scènes très diverses dans des paysages traités en matière,
avec une gamme de couleurs particulièrement fraîches.
Pour André Cottavoz, « il a une technique lisse et fine. Il est anti-décoratif, c’est-à-dire que dans ses toiles, il n’y a pas une couleur qui ne soit pas fonction d’une lumière ».
Ses huiles sur toile, tout en poésie, dévoilent à la fois un monde joyeux empreint d’une certaine naïveté, et un sentiment d’anxiété qui surgit par le biais de ciels tourmentés ou de soleils inquiétants. En novembre 2017, Jean Fusaro, peintre toujours aussi jeune et facétieux à ses heures, a reçu les insignes de Chevalier des Arts et Lettres.