◄ Autres villes

Le site des sorties entre amis et rencontres amicales dans ta ville.
         
Vacances inter OVS ►
Forums > Débats
Autres forums sur des centres d'intérêt précis :
Grâce à ton aide, le site restera sympathique comme tu l'aimes !

Quel problème veux-tu soumettre à la communauté ?






◄◄2627282930313233343536►►

Hors sujet
Auteur : Rose_01 
241/388

Date :    17-04-2024 18:55:03


J'ai gagné ?
Auteur : Dgidgi  
242/388

Date :    17-04-2024 19:35:37


Ça c'est sûr !
Auteur : Rose_01 
243/388

Date :    17-04-2024 20:17:09


Même Pat a lâché l'affaire... un forum sans troll ça craint
Auteur : Blonde  
244/388

Date :    17-04-2024 21:08:42


Bizarre oui !
Auteur : GILLIAN  
245/388

Date :    17-04-2024 23:05:04


Ces écolos malhonnêtes ! Le restaurant du parc, réservé par Greg Doucet à son ami Yann Arthus Bertrand... Sauf que ce dernier n'a pas un rond pour le reprendre et le financer !!!! www.lyonmag.com/article/135645/le-chalet-du-parc-en-peril-a-lyon-yann-arthus-bertrand-n-a-pas-un-rond
Auteur : MRFUSION  
246/388

Date :    20-04-2024 16:13:18


Quand 9 soldats français résistèrent à 4000 soldats italiens...

HISTORIQUE DE L’OUVRAGE D’AVANT-POSTE DU PONT SAINT-LOUIS

Effectif : un officier, un sous-officier, un caporal, six hommes.

Armement : un jumelage Reibel, éclipsable avec un canon AC de 37, un fusil-mitrailleur.

17 juin 1940. Un colonel et un capitaine italien s’avancèrent à la barrière et prétendirent que les hostilités avaient cessé et voulurent aller à Menton. Bientôt refoulés, ils repassent le pont.

18 juin. À 3h, le lieutenant Gros prenait le commandement du poste en remplacement d’un adjudant-chef.

20 juin. Vers 8h, un colonel du génie italien et quelques hommes furent aperçus dans la baraque des gendarmes près du pont. L’alerte est donnée : « tout le monde à l’intérieur ».

À 8h20 un coup de mortier retentit et deux cents hommes en colonne par trois débouchent, appuyés par le feu de deux mitrailleuses. Vite ! un coup de téléphone au Cap-Martin pour faire tirer le 75 du bloc de barrage.

Et voilà, le fil est coupé.

Un FM tire et s’enraye. Le sergent Bourgoin utilise l’autre et tire quinze chargeurs. Les Italiens refluent, abandonnant morts et blessés.

À 9h, un petit drapeau blanc se montre : ils reviennent chercher les leurs. L’ouvrage laisse faire les brancardiers. Cap-Martin tire par intermittence autour de l’ouvrage pendant toute la journée.

Vers 22h, plus de TSF.

23h. Coup frappé à la porte. On risque un œil par le créneau. C’est l’éclaireur-motocycliste Samama et un sergent du 9e BM qui font la liaison par moto. Ils repartent à la barbe des Italiens déjà installés dans une baraque.

21 juin. À 8h, la radio remarche. En dépit de quelques escarmouches, on ouvre la porte blindée pour le nettoyage de la casemate et deux hommes vont en rampant jusqu’à la cuisine chercher de l’huile d’olive pour le graissage du frein du canon de 37.

22 juin. Gros bombardement. Quelques tentatives d’approche sont stoppées au FM et à la grenade. À 20h la radio cesse de fonctionner définitivement.

23 juin. À 10h50 une attaque se précise par derrière par le boulevard de Garavan. Les Italiens arrivent par les WC. La brume est opaque. Des coups de sifflet et des commandements retentissent. Par le « périscope » fait d’un miroir placé au bout d’un bâton, le chef de groupe observe. L’ennemi lance des grenades puis monte à l’escalade par les WC, par le mur de soutènement et par la douane. Il est à trois mètres de l’ouvrage.

Nos FM tirent sans arrêt et nos grenades jaillissent. En vingt minutes tout est réglé ; le combat prend fin. Désormais les Italiens seront plus circonspects.

24 juin. Cette journée ne sera marquée que par un bombardement sévère de 210 mêlé aux éclatements de nos 75.

25 juin, jour de l’armistice. L’ouvrage complètement isolé tient toujours.

À 6h les Italiens essaient de lever la barrière du pont. Une rafale les disperse.

7h30. Cinq cyclistes viennent par la route côté France. Une nouvelle rafale les couche au sol.

8h15. Un officier et un homme, sans casque, apparaissent au bas Aquarone. L’officier s’avance vers le pont. On n’entend plus aucun bombardement. Il y a quelque chose d’insolite.

À 8h45, en effet, un immense drapeau blanc est brandi. Sept à huit officiers et deux cent cinquante hommes armés s’avancent. Le sous-lieutenant Gros décide de sortir seul et interpelle le chef, un colonel du génie. Celui-ci annonce la signature de l’armistice. Gros, perplexe, l’invite à se retirer et menace d’ouvrir le feu. Les Italiens finissent par céder. À ce moment deux officiers de liaison français arrivent.

L’ouvrage du Pont Saint-Louis est resté inviolé, et deux jours durant sa garnison montera la garde, interdisant tout transit aux Italiens déjà installés dans Menton. Avant de se retirer l’équipage emportera ses armes et fermera la porte de l’ouvrage au nez des adversaires en emportant la clé.

Les défenseurs du Pont-saint-Louis, le sous-lieutenant Charles Gros, le sergent Jean Bourgoin, le caporal Lucien Robert, les Alpins Gaston Cordier, Roger Chazarin, Marcel Guzzi, Nicolas Petrio, André Garon, Paul Lieutaud, furent cités à l’ordre de l’Armée.
Auteur : Jlutz69 
247/388

Date :    20-04-2024 16:31:51


Beau fait d'armes, mais bon quel front a vraiment un jour été inquiété par les italiens.
Ceux qui ont ténu leur bout de front en Alsace, pour se faire prendre à revers, et se faire livrer à l'ennemi sans avoir démérité n'ont pas eu des Italiens en face , eux.
(euh, finalement pas en face, mais derrière eux, car leurs collègues se sont débandés à Sedan et à Dunkerque.)
Difficile d'avoir le droit ensuite de critiquer les Malgré-Nous quand c'est leur gouvernement qui les ont abandonnés à ce sort.

◄◄2627282930313233343536►►



Retour à l'index du Forum

« Voir les autres
Viens discuter sur le forum
Pros : créez & placez votre annonce ici »