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Date : 30-06-2023 22:51:42
"Le policier, auteur des faits, a été mis en examen et placé en détention. Et dans un pays normal, cela aurait dû suffire pour un retour au calme en attendant que la justice livre son verdict final.
Mais, en France, pays des contradictions où résident les champions du monde des récupérations de faits divers à des fins politiques, il faut s’attendre à autre chose, à ce qu’une simple tension sociale, attisée par des politiques de tout bord, dégénère pour devenir une véritable affaire d’Etat avant de prendre petit à petit l’allure d’une guerre civile que beaucoup prédisent depuis des années.
La disparition presque totale de l’Etat dans les violences qui secouent la France depuis trois jours est, à mon sens, un crime que Macron devra payer un jour. En effet, depuis que les événements ont éclaté ce 28 juin, le pays entier est mis à sac par des soi-disant manifestants anti-racistes qui ne sont rien d’autre qu’une bande de délinquants profitant d’une situation qui leur est extrêmement favorable pour imposer leur loi dans les cités, piller des magasins, semer la terreur, saccager des transports publics, brûler des édifices, attaquer des policiers qui se battent tant bien que mal pour rétablir l’ordre et la sécurité.
C’est un aveu d’échec d’un gouvernement qui est aux manettes depuis 6 ans. Et cette impuissance de l’Etat à faire face à ces criminels confirment l’idée que la Police Nationale et les forces de l’ordre avaient raison en dénonçant, ces dernières années, l’absence de moyens financiers et matériels pour intervenir dans des zones de non-droit où les lois de la République sont constamment bafouées et où, comme disait l’autre, « la France n’est plus la France ».
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