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Date : 26-09-2025 23:38:01
La présidente du tribunal qui a condamné Nicolas Sarkozy menacée de mort, d’après un syndicat 4 h • 2 min de lecture
L’Union syndicale des magistrats (USM) a annoncé, ce vendredi 26 septembre, avoir fait des signalements à la justice sur les menaces visant la présidente du tribunal correctionnel qui a condamné Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison.
L’Union syndicale des magistrats (USM) a annoncé, ce vendredi 26 septembre 2025, avoir fait des signalements à la justice sur les menaces visant la présidente du tribunal correctionnel qui a condamné Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison ce jeudi.
« L’USM s’inquiète de la désignation publique des magistrats, du parquet comme du siège, comme des ennemis politiques et des conséquences, même indirectes, qui en découlent : menaces de mort ou de violences graves », écrit le syndicat majoritaire dans un communiqué.
Selon le secrétaire général adjoint de l’USM, Aurélien Martini, la magistrate est visée par des menaces de mort et d’agression violente sur les réseaux sociaux, où sa photo est publiée. « On est attentifs et inquiets », a-t-il déclaré à l’Agence France-Presse (AFP).
Le Syndicat de la magistrature (SM) a de son côté dénoncé les attaques d’« une partie de la classe politique », qui estime que la condamnation de l’ancien président était « le fruit d’un acharnement, voire d’une vengeance de la justice ».
« Ces accusations constituent une diversion qui ne doit tromper personne, estime le syndicat classé à gauche. La stratégie par laquelle l’accusé se fait l’accusateur de ses juges est un grand classique des personnalités publiques poursuivies ou condamnées. »
Pour le SM, « ce n’est pas le gouvernement des juges qui devrait être au cœur du débat, mais bien la lutte contre la délinquance économique et financière, et ce jusqu’au plus haut sommet de l’État ».
Il estime que les magistrats exercent « leurs fonctions avec impartialité, professionnalisme et indépendamment de leurs opinions ».
À la sortie du tribunal, Nicolas Sarkozy avait clamé que « ce qui s’est passé aujourd’hui, dans cette salle du tribunal correctionnel, est d’une gravité extrême pour l’état de droit », remettant en cause la décision.
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